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CBD, CBG, CBC, CBN… Vous avez du mal à vous y retrouver parmi tous ces acronymes ? C’est bien normal, on dénombre plus de 100 cannabinoïdes naturels synthétisés par le cannabis.
Mais ce n’est pas non plus une fatalité : pour vous y retrouver, on vous a préparé la liste des cannabinoïdes naturels les plus connus, avec leur nom complet, leur acronyme, leurs effets et quelques informations supplémentaires pour briller en société !
Les cannabinoïdes naturels, aussi appelés phytocannabinoïdes, sont des molécules produites par les plantes du genre Cannabis. Ce genre regroupe notamment les variétés sativa, indica et ruderalis, qui appartiennent toutes à la famille botanique des Cannabaceae.
On parle de cannabinoïdes « naturels » lorsqu’ils sont fabriqués directement par la plante à travers ses processus biologiques, sans intervention humaine. Ce sont les substances bien connues que l’on retrouve dans les fleurs et résines de cannabis et de chanvre : CBD, THC, CBG, CBC, etc.
Les termes cannabinoïdes majeurs et cannabinoïdes mineurs forment des groupes totalement artificiels, créer par la littérature scientifique à des fins de classification.
On distingue les cannabinoïdes les plus abondants, les premiers découverts et les plus étudiés, comme cannabinoïdes majeurs. il s’agit du cannabidiol (CBD), du tétrahydrocannabinol (THC), du cannabigérol (CBG) et du cannabinol (CBN).
Par exclusion, tous les autres cannabinoïdes sont dits « mineurs » ou « secondaires ».
Chaque cannabinoïde possède ses propres particularités, mais beaucoup partagent une structure chimique proche : ils appartiennent tous à la grande famille des phytocannabinoïdes, issus d’une même voie biosynthétique.
La plupart des phytocannabinoïdes sont synthétisés durant la croissance, puis lors du séchage des fleurs de cannabis.
Il s’agit d’un processus biologique complexe. Pour faire simple, la plante fabrique d’abord une molécule clé : le CBGA (acide cannabigérolique), souvent appelé la « molécule mère ».
En fonction de la génétique de la plante, des portions plus ou moins importantes de CBGA sont converties en autres acides cannabinoïdes grâce à certaines enzymes spécifiques.
On obtient alors différents niveaux de THCA, CBDA, CBCA, etc.
C’est ensuite pendant le séchage de la fleur que ces formes acides se transforment en cannabinoïdes “classiques”, tels qu’on les connaît : THC, CBD, CBG, etc.
Maintenant que nous avons vu ce qu’est un cannabinoïdes et comment il se créer nous allons passer la loupe chaque cannabinoïdes dans le détail.
On commence avec le cannabinoïde le plus connu : le THC. Scientifiquement, on l’appelle Delta-9 THC, afin de le distinguer d’autre formes de THC présents mais beaucoup moins concentrées comme le Delta–8 thc et Delta-10 THC.
Le THC est connu pour son action sur le système endocannabinoïde, en particulier sur les récepteurs CB1, ce qui lui confère les effets psychoactifs que l’on connaît :
Mais le THC est également connu pour ses effets addictifs, ainsi que ses effets indésirables (anxiété, paranoïa…) qui justifient sa classification, presque mondiale, en tant que stupéfiant.
Le second de notre liste est bien sûr le CBD. Ce cannabinoïde est le second le plus concentré dans le cannabis, particulièrement dans les fleurs indica.
Contrairement au THC, il n’interagit pas directement avec le système endocannabinoïde, ce qui explique en partie la différence d’effets avec ce dernier. En effet, le cannabidiol ne provoque pas d’effets de high, mais il peut produire un grand nombre d’effets. Parmi eux, les plus souvent cités sont :
Le cannabidiol a un effet modulateur favorisant l’équilibre biologique ; à ce titre, il est reconnu par la plupart des États européens comme un cannabinoïde sûr et sans danger.
Bien que ce soit le premier cannabinoïde créé sous forme acide, le CBG est finalement assez peu présent dans les fleurs de CBD. La plupart du temps il présentes une concentration inférieure à 1 % des cannabinoïdes présents.
Comme le CBD, le CBG n’agit que faiblement sur le système endocannabinoïde, ce qui lui confère des effets modulateurs sur le système. Le Cannabigérol est généralement décrit comme plus stimulant que le CBD, les avis parlent :
Il pourrait également aider à favoriser le bien-être et l’équilibre émotionnel.
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Le CBN est un cannabinoïde particulièrement intéressant, puisqu’il n’est pas produit directement par la plante. Il apparaît naturellement par dégradation du THC, lorsque celui-ci vieillit ou s’oxyde sous l’effet de la chaleur, de la lumière ou de l’oxygène.
Schématiquement, le tétrahydrocannabinol (THC) et le cannabinol (CBN) partagent une structure très proche : le CBN peut être vu comme une forme plus oxydée et plus “ancienne” du THC. Avec le temps, le THC perd certains atomes d’hydrogène et son cycle se rigidifie, ce qui conduit à la formation naturelle de CBN.
C’est ce processus d’oxydation qui explique pourquoi on retrouve davantage de CBN dans les fleurs ou les résines qui ont été longuement stockées ou exposées à la chaleur.
Bien qu’étant issu du THC, les effets du Cannabinol sont totalement différents. Avec un très faible effet de high, il ne provoque pas d’euphorie. Il est connu pour ses effets sédatifs, qui en feraient un bon candidat pour aider à trouver le sommeil.
Le CBC est sans doute l’un cannabinoïde qui attire le moins l’attention, pour une raison assez simple : il produit par lui-même peu d’effets perceptibles.
Ne se fixant quasiment pas sur les récepteurs CB1 du système endocannabinoïde, le CBC est souvent décrit comme donnant une sensation de calme très subtile, plus discrète encore que celle du CBD.
En réalité, certaines études suggèrent surtout que le CBC pourrait jouer un rôle dans l’effet d’entourage : sa présence modifierait la façon dont les autres cannabinoïdes sont ressentis, en particulier en adoucissant ou en équilibrant certains effets du THC.
C’est un cannabinoïde d’“arrière-plan”, peu spectaculaire seul, mais qui contribuerait à l’effet global d’une fleur ou d’une résine.
Comme on l’a vu dans la partie consacrée à la formation des cannabinoïdes naturels, avant de devenir les molécules que l’on connaît, les cannabinoïdes existent d’abord sous une forme acide : CBGA, THCA, CBDA, CBCA, entre autres.
Essentiellement présentes dans les fleurs fraîches, ces formes acides ont longtemps été considérées comme “inactives”, car elles produisent peu ou pas d’effets perceptibles.
Pourtant, les recherches récentes ont montré que ces molécules acides possèdent leurs propres effets biologiques, parfois même plus ciblés que leurs versions décarboxylées. Certaines présentent des propriétés anti-inflammatoires, antioxydantes ou anti-nauséeuses marquées et cela sans effet psychoactif ni modification de la perception.
Elles constituent donc une piste très intéressante pour la recherche médicale. Mais beaucoup d’études restent nécessaires pour comprendre pleinement leur potentiel et les mécanismes qui leur sont propres.
Eh oui ! Bien que ce groupe de cannabinoïdes ait surtout été connu grâce au THCV produit chimiquement, et devenu populaire avant son interdiction en 2023, les cannabinoïdes du groupe varine existent naturellement. C’est pourquoi le THCV naturel a été requalifié et qu’il est toujours légal à une concentration inférieure à 0,3 %.
Les formes de cannabinoïdes dont le nom se termine par -varine (comme THCV, CBDV, CBCV, CBGV, pour ne citer que les plus connus) sont des cannabinoïdes assez proches de leurs versions « classiques ».
La plupart ne s’en distinguent moléculairement que par une chaîne latérale plus courte : un simple changement structurel, mais qui influence leur comportement biologique, ainsi que leurs effets potentiels et leurs effets ressentis.
On leur prête en général un effet plus vif et moins durable que leurs équivalents classiques.
Découvertes récemment, en 2019, les formes dites phorol ou biphorol représentent une autre famille rare de cannabinoïdes naturels. On peut les voir comme les “jumeaux inverses” des formes -varines.
Là où les -varines possèdent une chaîne latérale plus courte (C3), les biphorols présentent au contraire une chaîne plus longue (C7). Ce simple allongement modifie leur comportement biologique : il renforce la liaison avec les récepteurs endocannabinoïdes, ce qui peut influencer la nature et l’intensité de leurs effets.
Ces molécules existent bien à l’état naturel dans certaines variétés de chanvre, mais en quantités infimes, souvent de l’ordre de 0,01 % ou moins. Leur découverte récente a surtout permis de mieux comprendre le rôle fondamental de la longueur de la chaîne latérale dans l’activité des cannabinoïdes.