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Après l’interdiction du HHC en France, une nouvelle génération de néo-cannabinoïdes a vu le jour : THCP, H3CBN, THCV, HHCPO… Après près d’un an jour pour jour, ils ont également été interdits en France et dans plusieurs pays européens.
Mais comme interdire un composé n’endigue pas la demande et que les fabricants ne sont jamais à court d’imagination, ils ont été à leur tour remplacés par d’autres cannabinoïdes.
Le monde des cannabinoïdes va très vite. Aussi on vous fait un rapide point sur les cannabinoïdes légaux et ceux interdits en 2025.
Contrairement à ce que l’on pourrait penser, la commercialisation des cannabinoïdes synthétiques en Europe n’est pas si nouvelle. Elle est même antérieure à la commercialisation du CBD en France. En effet, l’organe de surveillance de l’émergence des nouvelles substances psychoactives de l’ONU, l’UNODC, nous apprends que la première synthétisation d’un dérivé de THC commercialisé aux États-Unis et dans « d’autres pays » date de 1988.[1] Il s’agit de la molécule nommée HU-210.
Après cette première synthétisation à fin commerciale, plusieurs autres cannabinoïdes plus ou moins complexes ont été créés. Mélangés ou pulvérisés sur différents mélanges d’herbes, on les a connus sous les noms de “Spice” Gold, Silver ou Diamond, de “K2”, “Bliss”, “Black Mamba”, “Bombay Blue”, “Blaze”, “Genie”, “Zohai”, “JWH-018, -073, -250”, “Kronic”, “Yucatan Fire”, “Skunk”, “Moon Rocks”, “Mr. Smiley”…
Ces mélanges d’herbes ont connu un relatif succès dans les années 2000 à 2010 dans plusieurs pays d’Europe, en Allemagne et en Espagne notamment.
Jusqu’à ce qu’une étude, publiée en 2011, révèle la toxicité du composé. Cette étude conclut qu’un des cannabinoïdes présents dans le mélange « pourrait entraîner des crises et une tachyarythmie (rythme cardiaque irrégulier) ». Plus encore, une revue de rapports cliniques de 2010 révèle que ce mélange provoque la même dépendance et les mêmes symptômes de sevrage que le cannabis.
Et enfin, une troisième analyse des cannabinoïdes en présence dans le “spice” souligne « le nombre croissant de rapports de suicides associés à l’utilisation antérieure de ces produits ».
Logiquement, après ces études, les pays européens qui ne l’avaient pas encore fait interdisent ces mélanges d’herbes à base de cannabinoïdes synthétiques. Neuf de ces pays ont même adopté des dispositions législatives en ce sens [1].
Après cette interdiction des cannabinoïdes synthétiques dérivés du THC, ce fut l’avènement du CBD. Disponibles sur le net depuis les années 2000-2010, c’est après 2015 que le CBD connaît un vrai développement commercial et acquiert la renommée qui va avec.
Néanmoins, le CBD ne répond pas à une part de la demande qui recherche des produits récréatifs aux effets psychotropes et psychoactifs. C’est ainsi que les dérivés de CBD entrent en scène et attirent l’attention du public.
Profitant des zones de flous juridiques concernant le CBD et ses dérivés, et plus largement de la législation traitant les nouvelles molécules chimiques, le HHC s’est rapidement répandu en Europe.
Puis, le HHC a été interdit dans plusieurs pays :
Seuls restent donc quelques pays comme le Portugal et l’Espagne, qui pratiquent une politique plus permissive, préférant la prévention à l’interdiction.
Après son interdiction dans la plupart des pays de l’Europe, le HHC a ensuite été remplacé par toute une flopée de nouvelles molécules dont la liste n’a cessé de s’allonger jusqu’en juin 2024.
L’Autriche, la Belgique, le Danemark, le Royaume-Uni et la France ont interdit le HHC en 2023. Près d’un an plus tard, les cannabinoïdes « formés à partir d’un noyau chimique de type benzo[c]chromène » ont rejoint la liste des cannabinoïdes interdits en France. Parmi eux, on compte :
Cette décision annoncée en France en mai 2024, a été suivie ou précédée par plusieurs pays européens. Cette même liste de cannabinoïdes est également devenue illégale :
Des pays comme la Belgique, l’Angleterre, l’Irlande, l’Écosse, l’Autriche, la Pologne, Estonie, Finlande et la Bulgarie, n’ont pas explicitement interdit ces produits, mais pratiquent une législation restrictive au sujet des composés analogues au THC et au HHC, qui rendent de facto ces composés illégaux.
En résumé, la plupart des pays ayant interdit le HHC ont également interdit les cannabinoïdes qui sont venus après.
Comme on l’a dit, l’interdiction n’endigue pas la demande et tant qu’il y a de la demande, il y a toujours une offre pour y répondre. Après l’interdiction des THCP, THCB, THCJD, THCH, THCV, H3CBN, H4CBD, H2CBD, THCPO et HHCPO une toute nouvelle génération a vu le jour.
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Une nouvelle gamme de produits est basée sur les sous-produits du HHC. Ce sont les molécules issus de la dégradation du HHC par les cytochromes P450 du foie. Ce sont le 10-OH-HHC, et le 8-OH-HHC.
le muscimole est un alcaloïde. C’est l’une des deux molécules psychoactives de l’amanite tue-mouche. La seconde, l’acide iboténique, est neurotoxique.
On trouve par exemple le CBDP, un cannabinoïde mineur naturel, aussi proche du CBD que l’est le THCP du THC.
Ils représentent le plus grand nombre de nouveaux produits. Mais, contrairement aux anciennes molécules potentiellement dangereuses, mais clairement identifiées, la plupart des mix de cannabinoïdes présentent une composition opaque. Parmi eux, on trouve :
Alors que la plupart des pays européens élargissent l’interdiction des néo-cannabinoïdes, le marché ne cesse de croître. Les fabricants trouvent toujours des moyens de contourner les différentes législations, en proposant des produits dont la composition obscure ne peut garantir une véritable sécurité.
Après plus de 60 ans de guerre contre la drogue, la France demeure l’un des pays européens comptant le plus de consommateurs réguliers de cannabis.
Face à ce constat, l’Espagne, le Portugal et l’Allemagne ont fait le pari inverse : dépénaliser le cannabis afin de pouvoir contrôler sa consommation, et tenter de protéger les consommateurs en misant sur la prévention plutôt que la répression.
Devant ces approches variées, la question reste ouverte : la dépénalisation et la régulation sont-elles des solutions plus efficaces que l’interdiction stricte pour encadrer l’usage des néo-cannabinoïdes en Europe ? Seul l’avenir et les évolutions législatives des prochaines années nous apporteront certainement des réponses.
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