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Le cannabis est une plante originaire d’Asie centrale ou d’Asie du Sud. Les plantes riches en fibres et pauvres en Tétrahydrocannabinol (THC*) sont appelées “chanvre” ou “chanvre agricole” tandis que les variétés riches en THC sont appelées “chanvre indien” ou cannabis.
Le cannabis se présente sous plusieurs formes : fleurs, feuilles, résine ou huile et enfin de façon plus marginale, le cannabis peut aussi être incorporé dans des préparations alimentaires tel les gâteaux / space-cakes ou pris en infusion. Sous forme de fleurs ou de résine, il est généralement fumé sous forme de joints. Mais ce mode de consommation est interdit en France, qu’il s’agisse de chanvre ou de cannabis. Nous rappelons que les produits disponibles dans notre boutique sont destinés à l’infusion.
Le cannabis peut être utilisé à des fins récréatives dans une recherche de sensation de « high », ou thérapeutiques des expérimentation sont actuellement en cours dans de nombreux pays occidentaux et asiatiques.
Le cannabis est une plante au effets psychoactifs, c’est-à-dire que sa consommation modifie la perception, l’humeur, altère la conscience. De plus elle provoque également une accoutumance et un dépendance. C’est pourquoi, en France, le cannabis est classé comme stupéfiant, parmi les drogues.
Le principal constituant psychoactif du cannabis est le delta-9-tetrahydrocannabinol aussi appelé THC en abrégé. Mais il n’est pas le seul composé psychoactif, a côté du THC on trouve également le THC-V Le (tétrahydrocannabivarine) ou le THC-P (“tétrahydrocannabiphorol” encore appelé “Delta-P”).Néanmoins ceux-ci son disponible à des taux très inférieur (moins de 1% de THCP et de THCV contre régulièrement plus de 20% de THC).
La concentration moyenne en THC de la fleur de cannabis est de l’ordre de 11% en 2018 tandis que celle de la résine est en moyenne de 26,5%. La concentration en THC des résines a triplé en quinze ans et celle de l’herbe a augmenté de 40% sur cette même période.[2] Néanmoins cette augmentation s’est produite au prix de la concentration des autres cannabinoïdes. Tandis que le THC augmentait, le CBD, le CBG, et tous les autres cannabinoïdes diminuaient. Or, l’on sait aujourd’hui que la puissance psychotrope du cannabis n’est pas seulement causé par le taux de THC, mais par l’équilibre de tous les composés réunit. Ce que l’on nomme l’effet d’entourage. Ce qui explique que malgré l’augmentation constante du taux de THC dans la marijuana, son pouvoir psychotrope ne s’est pas renforcé conjointement.
À dose importante, le THC provoque l’ivresse cannabique caractérisée par le sentiment d’euphorie et de bien-être physique. Elle s’accompagne d’une dissociation d’idées, d’erreurs d’appréciation du temps et de l’espace (baisse de la vigilance). Les perceptions sensorielles sont accrues et généralement agréables.[3]
Dans les cas de bad trip, dû parfois à des surdosages ou alors des sous dosages [4], on observe une angoisse intense, des tremblements, des sueurs froides, paranoïa, etc.… [3]
Les symptômes à court terme sont toujours présents : désorganisation de la mémoire, altération du jugement, difficultés à se concentrer…
Mais, il s’ajoute également les effet à long terme : troubles de l’humeur, addiction, ainsi qu’une augmentation de risques de trouble psychiques.
De plus, lorsqu’il est fumé, le cannabis peut également entraîner diverses troubles respiratoires et cardiaques.
On parle de dépendance lorsque la consommation d’un produit est destinée à satisfaire un manque. La dépendance augmente à mesure que la récurrence du manque augmente elle aussi. Alors, la consommation de cannabis prend de plus en plus de place et devient un besoin.
On estime que la dépendance touche plus de la moitié des consommateurs ayant un usage quotidien du cannabis.[5]
En général, les symptômes de l’addiction au cannabis sont :
– Une perte de contrôle sur sa consommation et une augmentation progressive des doses.
– Une instabilité de l’humeur grandissante
– Une réduction des activité et des intérêts courant au profit de la consommation de cannabis
– Le maintient de la consommation malgré la reconnaissance des aspects négatifs sur sa propre santé
Des symptômes de sevrage au cannabis surviennent chez la moitié des personnes stoppant leur consommation après une longue période de prise régulière [6] . Les tentatives d’arrêt du cannabis produisent souvent une augmentation de la nervosité, de l’irritabilité, de l’agitation, des troubles du sommeil et de l’anxiété qui peu conduire à la dépression. Dans de plus rares cas, on peut également noter des douleurs gastro-intestinales et une diminution de l’appétit ou perte de poids.[6][7]
Le sevrage du cannabis peut être long et difficile chez cetaines personnes, mais il ne présente pas danger pour la santé.[6]
À l’heure actuelle, il n’existe pas de traitement médicamenteux spécifique pour aider au sevrage du cannabis [8] [9] . Des anxiolytiques peuvent être utilisés pour contrer les manifestations anxieuses, néanmoins ils ne sont pas dénués d’effets secondaires.
Le cannabidiol (CBD) est une molécule issue de la plante de chanvre. C’est une cannabinoïde au même titre que le THC, mais le CBD est totalement dépourvu d’effets psychotropes. De plus, il est reconnu par la législation française que le CBD n’engendre aucune dépendance.
Une première étude de mai 2015 [10] de l’université de Montréal parle du CBD en ces mots « Des études précliniques suggèrent que le CBD peut avoir des propriétés thérapeutiques sur la dépendance aux opioïdes, à la cocaïne et aux psychostimulants, et certaines données préliminaires suggèrent qu’il pourrait être bénéfique dans la dépendance au cannabis et au tabac chez l’homme. »
Dans cette étude, un test clinique a été réalisé sur une femme de 19 ans dépendante du cannabis, qui a souffert de symptômes de sevrage lorsqu’elle a tenté de cesser de consommer du cannabis. Du cannabidiol lui a été donné pendant 11 jours :
300 mg le 1er jour,
600 mg du jour 2 au jour 10
300 mg le 11ème jour.
Des évaluations quotidiennes utilisant la liste de contrôle des symptômes de sevrage du cannabis, l’inventaire de l’anxiété de Beck et l’inventaire de dépression de Beck ont montré une diminution rapide des symptômes de sevrage. Un suivi de 6 mois a montré une rechute de la consommation de cannabis, mais à une fréquence moindre (une à deux fois par semaine contre 7 jours par semaine).
L’étude conclut que « le CBD possède plusieurs propriétés thérapeutiques qui pourraient indirectement être utiles dans le traitement des troubles de la dépendance, comme son effet protecteur sur la vulnérabilité au stress et sur la neurotoxicité. »
Une deuxième étude, publiée en décembre 2015[11], porte-elle aussi sur un seul patient : un homme de 27 ans. Il est diagnostiqué bipolaire de longue date et avec une dépendance quotidienne au cannabis. Le sujet présentait un comportement instable, de l’anxiété, des heures de sommeil changeantes et de l’irritabilité.
De l’huile de CBD a été ajouté à son traitement habituel avec une posologie de 24mg/jour au début du traitement puis 18mg/jour ensuite. Grâce au CBD, le sujet a déclaré être moins anxieux et avoir des heures de sommeil fixes. Il est aussi devenu plus sociable avec sa famille et ses amis.
Avec une posologie à 18 mg de CBD par jour, le patient a pu lutter contre sa dépendance et ne pas reconsommer de cannabis.
L’étude rappelle également que « des études cliniques ont montré que le CBD permet une diminution de l’anxiété, une amélioration du sommeil et d’autres effets neuroprotecteurs. »
L’anxiété et les troubles du sommeil sont de symptômes importants de la dépendance au cannabis et l’effet neuroprotecteur agirait de façon multifactoriel (mémoire, motivation…).
En octobre 2020, la célèbre revue scientifique The Lancet a publié une étude [12], réalisée sur plus d’un an, en double-aveugle, sur 48 participants présentant une addiction au cannabis.
L’objectif principal de l’étude était d’identifier la dose de cannabidiol la plus efficace pour réduire la consommation de cannabis. Il est a noter que les sujets n’avaient pas de désir d’arrêter ou de baisser leur consommation.
Pendant 4 semaines, 12 personnes ont reçu du placébo, 12 ont reçu 200mg de CBD, et 12 : 400mg et 12 : 800mg de CBD. Au cours des résultats intermédiaire le CBD en dosage 200mg a été abandonné de l’étude car jugé inefficace pour réduire la consommation de cannabis. Les dosages de CBD de 400mg et de 800mg ont été jugé efficaces comparé au placébo en réduisant l’effet du THC et baissant la consommation de cannabis de l’ordre d’une demi-journée par semaine.
En effet, nous venons de voir que les études semblent conclure à des résultat encourageant à propos de l’utilisation du CBD pour lutter contre l’addiction. Mais il n’est pas le seul cannabinoïde que semble avoir ce pouvoir. Comme vous le savez si vous suivez l’actualité du CBD, de nouveaux cannabinoïdes sont constamment découverts, comme le THC-h, par exemple. Et parmi cette liste de nouvelles molécules certaines semblent avoir le même pouvoir inhibiteur sur les addiction. Nous parlons du THC-V (tétrahydrocannabivarine). Une étude réalisée en 2021 sur des rats a démontré que l’absorption de THCV les avait aidé à rompre avec l’envie compulsive de consommer du tabac. Néanmoins, on en sait encore peu sur le THCV et ses effets, il faudra attendre encore un peu avant pouvoir être sûr de son action sur l’addiction. Pour en apprendre plus à ce sujet, n’hésitez pas à parcourir nos articles de blog.
Une étude française de L’INSERM de 2017 [13] sur “le cannabis et les cannabinoïdes”, indique que « de nombreuses études ont constaté que le CBD peut avoir un impact bénéfique important sur plusieurs domaines. Le CBD peut avoir un effet protecteur contre certains effets psychologiques négatifs du THC. Il est capable de bloquer au moins certains des effets indésirables liés au THC ».
Une étude récente de 2019 [14], confirme que « le CBD bloque la capacité du THC à sur-stimuler l’hippocampe (joue un rôle central dans la mémoire) et ainsi prévenir ses effets secondaires négatifs. »
Une étude australienne datant de juillet 2019[15], intitulée « Le Sativex pour le traitement à dépendance au cannabis », réalisé avec un médicament dénommé Sativex composé de CBD et de THC avec un ratio proche de 1 :1.
Durant 12 semaines, les participants ont eu des examens cliniques hebdomadaires, du soutien psychologique et ont eu des doses de médicaments (le Sativex) flexibles – jusqu’à 32 pulvérisations par jour (tétrahydrocannabinol, 86,4 mg et cannabidiol, 80 mg), délivrées chaque semaine.
Il a été constaté que le groupe placebo a eu une consommation de cannabis plus conséquente au cours des 12 semaines que le groupe ayant pris du SATIVEX. La différence estimée s’élève à 18,6 jours en moyenne.
Cette étude démontre que le traitement par SATIVEX, en combinaison avec des interventions psychosociales est une approche sûre pour réduire la consommation de cannabis chez les personnes dépendantes au cannabis qui recherchent un traitement.
Pour conclure, le CBD semble bel est bien pouvoir être utilisé pour aider les consommateurs à lutter contre leur dépendance au cannabis. Tous les résultats préliminaires en sont témoins, néanmoins, il faudra encore bien d’autre étude afin de pouvoir mettre au point une solution qui fonctionne pour le plus grand nombre et pouvoir prouver son efficacité.
Si cet article vous a intéressé et que vous vous trouver dans le cas de vouloir stopper votre consommation de cannabis sans y parvenir, nous ne pouvons que vous enjoindre d’essayer le CBD. Après tout, vous ne perdrez pas grand chose à essayer et ce sera toujours mieux de consommer un produit légal et contrôlé !