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A l’occasion de l’agrandissement de notre catalogue accueillant le 10-OH-HHC, nous vous avions parlé des deux métabolites actifs du HHC, le 10-OH-HHC et le 8-OH-HHC, mais comme vous vous en doutez peut-être, ce ne sont pas les seuls sous-produits que crée la consommation de HHC.
En fait, il en existerait une dizaine. Certains actifs, d’autres inactifs, et certains hypothétiques. Aujourd’hui, on vous fait un point complet sur les autres métabolites du HHC : leurs noms, leurs effets et/ou leur utilisation, ainsi que les études à leur sujet !
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Mais avant de commencer, si vous avez besoin d’un petit récap’ sur le HHC, nous vous renvoyons à l’article que nous lui avons dédié : “Le HHC : qu’est-ce que c’est et pourquoi a-t-il été interdit ?”
Les métabolites sont des sous-produits d’une molécule active (cannabinoïdes, médicaments, alcool…). La plupart sont créés par le corps lorsqu’il les traite pour les évacuer. D’autres, comme nous le verrons, sont des créations purement chimiques.
Parmi les sous-produits créés par le corps, certains, comme les métabolites primaires, sont des sous-produits directs de la molécule active. D’autres, comme les métabolites terminaux, sont des sous-produits des premiers métabolites.
Pour des informations plus précises sur la définition des métabolites, nous vous renvoyons aux articles où nous abordons déjà ce sujet : les articles sur le 10-OH-HHC, le 8-OH-HHC, ainsi que celui sur les métabolites du THC : le 11-OH-THC, le 10-OH-THC et le COOH-THC.
Cette classe de métabolites « actifs » désigne les métabolites qui vont produire des effets sur le corps. Ces effets peuvent être uniquement biologiques, sans forcément induire d’effets psychoactifs, ou l’inverse, comme c’est le cas du 10-OH-HHC et du 8-OH-HHC, qui entrent évidemment dans cette catégorie. Mais ce ne sont pas les seuls :
Assez peu connu, le 9-OH-HHC n’est pas produit par le corps. C’est un métabolite synthétique. Il est considéré comme un sous-produit de synthèse chimique et une impureté formée durant ces processus, notamment lors de la synthèse du Δ⁸-THC.
Les données disponibles pour le moment indiquent que le 9-OH-HHC n’a pas encore été trouvé comme produit naturel, ni dans le chanvre, ni dans le corps. Néanmoins, certains analogues structurellement similaires, tels que le 9α-hydroxy-hexahydrocannabinol, ont été identifiés comme des composants mineurs dans Cannabis sativa.[1]
Actuellement, le 9-OH-HHC est très peu étudié. Certaines études préliminaires réalisées sur des modèles animaux ont montré qu’il possédait une activité pharmacologique, mais avec une puissance environ dix fois inférieure à celle du Δ⁹-THC, et des effets à peu près similaires.
Cette faible puissance et son statut d’impureté issue d’une création chimique limitent l’intérêt scientifique et médical à son sujet.
11-Hydroxy-hexahydrocannabinol (11-OH-HHC) est un métabolite plus conventionnel, dans le sens où il est produit par le corps. Mais là où il se distingue du 10-OH-HHC, c’est qu’il a été observé chez les consommateurs de HHC, mais également chez ceux qui avaient consommé du Δ⁹-THC. Ce qui en fait un métabolite commun au THC et au HHC.[2]
Les informations spécifiques sur le 11-hydroxy-hexahydrocannabinol (11-OH-HHC) sont limitées. Néanmoins, l’hydroxylation en 11 du HHC le rapproche du 11-OH-THC, une molécule qui est connue pour produire des effets potentiellement 4 fois supérieurs à ceux du THC dont il est issu.
Si le 11-OH-HHC fonctionnait de manière similaire, il pourrait donc être plus puissant que le HHC, avec une action plus rapide et plus forte, mais aussi des effets indésirables potentiellement plus marqués.
Comme pour le THC, le HHC produit également des métabolite terminaux. Il sont le produit final de l’ingestion du THC ou du HHC, issus de l’oxydation des métabolites principaux comme le 10-oh-HHC ou le 11-OH-HHC.
Des études récentes ont démontré que comme le 11-OH-HH, le HHC-COOH pouvais être métabolisé chez l’humain après la consommation de delta 9 THC. En effet dans une analyse de 308 échantillons sanguins prélevés sur des prélèvement réalisés lors de contrôle routier, 84% des utilisateurs positifs au THC, dont on avait donc relever des traces de THC COOH dans le sang, avait également métabolisé du HHC-COOH en moindre proportion.[2]
Ces résultats montrent que certains métabolites dérivés du HHC pouvait être repéré en cas de consommation du THC et inversement. Ce qui offre des perspectives intéressantes pour comprendre le métabolisme des cannabinoïdes et améliorer les méthodes de dépistage.
Les métabolites du HHC sont encore très largement méconnus. Bien que certains, tels que le 8-OH-HHC et le 10-OH-HHC, profitent d’un nouveau coup de projecteur du fait de leur mise en vente sur le marché, le monde des métabolites, de leur processus de création, de leurs effets et des mécanismes qui permettent leur dégradation et leur évacuation reste encore assez flou.
De plus, il semblerait que les métabolites connus, comme ceux dont on vous a parlé, ne représenteraient qu’une partie de l’ensemble des métabolites du HHC. En effet, ces découvertes sont souvent réalisées alors que les recherches portent sur les effets et sous-produits du THC, ce qui laisse potentiellement certains sous-produits du HHC inaperçus.
D’autant plus que certains d’entre eux pourraient être suffisamment différents pour que les techniques mises au point jusqu’ici ne permettent pas de les détecter.
Parmi ces métabolites potentiels, certains ont été évoqués à titre hypothétique. Ils pourraient exister d’après la connaissance du fonctionnement du corps et des cannabinoïdes. C’est notamment le cas du carboxy-hydroxy-HHC, qui pourrait être une forme avancée d’oxydation des métabolites hydroxylés, et des HHC-sulfates, issus d’un processus de conjugaison facilitant leur élimination par l’organisme.[2]
Ce qui laisse entrevoir un certain nombre de recherches approfondies et de découvertes potentielles à faire pour mieux comprendre le fonctionnement des cannabinoïdes dans leur ensemble, ainsi que l’impact des métabolites sur l’organisme et leur utilisation dans les analyses toxicologiques.
Actuellement, certaines études sur les sous-produits sont en cours.
Récemment, l’une d’elles a proposé d’examiner la façon dont le HHC et ses dérivés sont transformés et éliminés par le corps humain, en étudiant des échantillons biologiques comme le sang, l’urine et la salive.[3]
De plus, un rapport technique de l’Observatoire européen des drogues et des toxicomanies (EMCDDA) souligne le manque d’études sur la pharmacologie humaine du HHC et l’absence de méthodes analytiques permettant une détection rapide et précise du HHC ou de ses métabolites dans l’urine.[4]
Ces études sont en effet d’une grande importance, car la connaissance des métabolites du HHC autant que du THC est cruciale, tant pour la compréhension de ces molécules et des cannabinoïdes, que pour leur classification et leur réglementation, ou encore pour les potentielles propriétés qui pourraient se révéler intéressantes d’un point de vue médical et pharmacologique.