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Nous continuons notre découverte des très nombreux cannabinoïdes avec le CBT, de son petit nom le cannabitriol.
Découvert dans les années et isolé en 2014, celui-ci est encore très largement méconnu, mais il présente des caractéristiques particulièrement intéressantes.
Le CBT est l’un des 100 ou 200 cannabinoïdes mineurs synthétisé par les plants de chanvres et de cannabis, mais contrairement au thc ou au CBD, celui-ci n’est pas disponible en grande quantité et n’est représenté que dans certaines variétés spécifiques.
De plus, contrairement à bon nombre de molécules de type « CB », en opposition aux « TH », la structure moléculaire du CBT est plus proche du THC que du CBD. Cette caractéristique s’explique simplement, le cannabitriol est synthétisé par la molécule de THCA, la forme acide du THC. Néanmoins, il subsiste quelques différences. Le CBT possède plus de groupes hydroxyles. Ces groupes composés d’un atome d’oxygène et d’un atome d’hydrogène (-OH)- supplémentaires augmentent sa polarité.
Nous avons dit que le CBD ne se trouvait que dans certaines variétés de chanvres, mais il n’y a pas que là qu’on puisse le trouver : il peut également être synthétisé par oxydation du THC par la riboflavine (vitamine B2) aillée à la lumière blanche. Une molécule de CBT obtenue comme ceci, est donc un métabolite, exactement comme le 10 oh hhc qui est le fruit de l’oxydation du HHC après qu’il ait été traité par les enzymes du foie.
En dépit du fait que le CBT ait une structure moléculaire proche du THC et qu’il soit synthétisé par le THCa, le CBT pourrait hypothétiquement constituer une solution qui pourrait permettre aux utilisateurs de consommer du cannabis sans ressentir aucun des effets négatifs liés au THC. Beaucoup d’articles au sujet du CBT présents sur internet disent qu’une étude réalisée en 2007 a décelé que le CBT pouvait annuler certains des effets du thc, mais ce n’est pas tout à fait ça.
En fait, comme on l’a dit, la différence entre le CBT et THC et l’ajout de groupe OH. Mais ces groupes font une grande différence, il rendent ce composé soluble dans l’eau, contrairement au THC qui n’est soluble que dans la graisse. Mais surtout, ils rendent la molécule polaire. Cette polarité change également grandement la manière dont le corps absorbe et distribue la molécule, car les molécules polaires, comme le CBT, sont plus rapidement absorbées et rejetées par le corps. Par ailleurs, cette polarité empêche également la molécule de passer la barrière hémato encéphalique (BHE) qui protège le cerveau, contrairement au THC.
Le principe serait donc de concevoir un produit complémentaire que les consommateurs pourraient absorber. Ce produit qui servirait d’anticorps catalytiques et serait capable d’oxyder le THC et de le désactiver lors de la consommation. Ce qui permettrait de consommer du cannabis et de profiter de ces propriétés médicinales tout en éloignant le consommateur de ses effets nocifs.
Mais, vous l’aurez compris, cette technologie est encore très loin d’être au point, et nous ne verrons certainement pas naître cette solution avant longtemps.
Comme énormément de cannabinoïdes peu concentrés dans le cannabis, on ne dispose que de peu de données au sujet du CBT. Plus encore, les quelques chercheurs qui se sont penchés sur le CBT, ne savent pas très bien dire comment il fonctionne.
Il n’a vraisemblablement pas d’effet psychoactif, ni psychotrope. Certains avancent qu’il pourrait jouer un grand rôle dans l’effet d’entourage, c’est-à-dire qu’il augmenterait la puissance des autres cannabinoïdes consommer en même temps.
Comme les autres cannabinoïdes, le CBT pourrait également interagir avec le système cannabinoïde, ce qui pourrait potentiellement influer sur :
Néanmoins, il n’existe aucune donnée scientifique et sérieuse à ce sujet.
Des applications médicales prometteuses
Des études beaucoup plus récentes publiées en 2020 et en 2021, se sont penchées sur les propriétés du CBT dans le traitement du cancer et plus précisément sur le traitement du cancer du sein.
La première publication n’est pas une découverte, nous en avions déjà parlé dans cet article à propos du CBDP. Cette étude s’est proposé d’analyser le potentiel de divers cannabinabinoïdes à agir en tant qu’inhibiteur de l’aromatase. Un potentiel qui s’est révélé positif. L’aromatase est une enzyme qui permet la biosynthèse des hormones sexuelles, le cancer du sein étant hormono-dépendant, son développement est impacté par ces hormones qui stimulent les cellules cancéreuses. En inhibant l’aromatase, le CBT possède donc un potentiel anticancéreux certain.
La seconde étude est assez similaire, elle a tenté d’analyser le potentiel des cannabinoïdes en tant qu’inhibiteur du récepteur d’œstrogène alpha (l’hormone sexuelle femelle). Les résultats suggèrent que le CBT, comme d’autres cannabinoïdes, pourrait posséder une propriété inhibitrice supérieure au Tamoxifène, un médicament couramment proposé dans le traitement du cancer du sein. En plus de cette propriété supérieure, le CBT semble également moins d’effets secondaires que le Tamoxifène.
Mais il ne faut pas oublier que bien qu’elles soient prometteuses, ces études n’en sont encore qu’à leurs débuts, et comme elle le disent, il faudra bien d’autres recherches supplémentaires, notamment des études in vivo et in vitro, avant de pouvoir valider l’efficacité et la sécurité du CBT comme traitement potentiel du cancer du sein.
Le CBT est un autre de ces cannabinoïdes au fonctionnement singulier. De par la conversion possible et relativement facile du THC en CBT, il pourrait apporter une réponse satisfaisante dans l’utilisation de la marijuana thérapeutique sans que ça n’entraîne d’effets les effets délétères que l’on connaît.
De plus, avec son potentiel bénéfiques contre les cancers de type hormono-dépendant tel que le cancer du sein, le CBT parmi d’autres cannabinoïdes pourrait également représenter un grand pas en avant dans le domaine de l’oncologie.
Mais comme toujours concernant les cannabinoïdes, ces résultats sont encore très loin d’être applicables, et s’il doivent l’être il faudra encore attendre un certain temps avant que ce soit fait. Mais soyez sûrs que si jamais de telles recherches devaient être menées, nous ne manquerons pas de vous tenir au courant, alors continuez à suivre nos articles de blog !