🔞 Vente interdite aux moins de 18 ans
OFFRE FLASH : -30% SUR VOTRE PANIER
Une question ? 06 70 73 89 02
Parallèlement au H4CBD, voici les deux p’tits nouveaux arrivés sur le marché : le THCV et le THCP . Ce sont deux des nombreux cannabinoïdes présents dans le cannabis. Comme vous le savez sûrement, à côté des deux composés les plus connus et les plus concentrés, le THC et le CBD, il y a plus de 130 cannabinoïdes présents dans le cannabis.
Comme leurs noms l’indiquent, le tétrahydrocannabivarine (THCV) et le tétrahydrocannabiphorol (THCP) sont étroitement liés au THC, mais leurs effets sont différents, voire même contraire dans certains cas. Suivez-nous, on vous explique tout ça !
Le THCV a été découvert dans les années 70. La molécule a surtout été exploitée à des fins légales. Après que l’on ait constaté que sa présence était plus forte dans certaines variétés africaines, on s’en est servi pour déterminer la provenance du cannabis confisqué par la police et les douanes de différents pays.
La découverte du THCP (et du CBDP par la même occasion) est plus récente. Elle date seulement de 2019. On la doit à une équipe de chercheurs italiens menée par le professeur Giuseppe Cannazza de l’université de Modène.
Aujourd’hui, ces deux molécules trouvent un net regain d’intérêt. Non seulement du côté des consommateurs, curieux ou à la recherche d’effets plus forts que le CBD, mais également du côté de la médecine où on s’intéresse aux multiples applications dans lesquelles ces substances pourraient faire une vraie différence.
Ces deux composés, naturellement présent dans la plante, ont été peu remarqués et peu étudiés en raison de leur faible concentration. Par comparaison, la concentration en THC dépasse régulièrement les 20 %, alors que le THCV ne dépasse que très rarement les 4% et le THCP se trouve en général aux alentours de 0,20%. Certaines manipulations chimiques sont donc nécessaires afin d’augmenter ces taux et qu’ils révèlent leurs effets lors de la consommation. Les produits seront commercialisés pour leur forte concentration en THCV et en THCP seront donc classés parmi les produits semi-synthétiques.
Comme le THC, le THCP et le THCV s’attachent aux récepteurs CB1, mais ils interagissent également avec les récepteurs CB2, provoquant les effets du CBD. Il est intéressant de noter qu’à l’état naturel, le THCV lui-même peu psychoactif démultiplie les effets psychoactifs du THC. Et que le THCP est considéré comme ayant une action 30 fois plus forte que le THC.
Mais il faudra attendre encore un peu pour en savoir plus, car leur utilisation et les recherches à leur sujet étant toutes récentes, les données sur leurs effets réels sont encore peu importantes.
Bien que les structures moléculaires du THC, du THCV et du TCHP soient assez proches les unes des autres, leurs effets semblent tous différents.
Le THCV est considéré un cannabinoïde « neutre » : il ne procure pas les effets psychoactifs du THC. Mais cette considération est à nuancer, car ses effets varient en fonction de la concentration. Lorsque la concentration en THCV dépasse les 10%, elle serait à même d’activer les récepteurs CB1 et CB2 provoquant une relaxation intense et une légère euphorie. Parmi les autres effets répertoriés, les plus notables sont :
Des études1 ont aussi décelé que cette substance pourrait posséder des qualités neuroprotectrices. La substance pourrait donc être utilisée dans le cadre des luttes certaines maladies neurodégénératives (comme la maladie d’Alzheimer ou de Parkinson), mais aussi contre l’obésité et contre le diabète de type 2 comme le CBD.
Le THCP semble agir d’une manière similaire aux THC, avec des effets plus rapides, puissants et durables. Bien qu’encore assez méconnue, des tests2 ont montré que la substance pouvait réduire les sensations de douleur et de nausée ainsi que les inflammations. Ils ont aussi démontré des propriétés antioxydantes et anti-épileptiques.
C’est également un produit ayant des effets psychoactifs puissants, il pourrait déclencher les effets désirés par les consommateurs (euphorie, conscience de soi, l’augmentation de l’appétit…), mais aussi ceux plus néfastes comme la paranoïa, le stress, de la tachycardie… et bien sûr, la sécheresse buccale !
Question légalité, les deux substances profitent du flou juridique qu’il existe autour des cannabinoïdes non découverts ou non utilisés et des molécules synthétiques et semi-synthétiques. Comme pour le H4CBD, elles sont légales jusqu’à preuve du contraire. Néanmoins, au vu de leurs premiers résultats chez les consommateurs et en laboratoire, nous aurions tendance à penser que le THCV pourrait rester disponible plus longtemps que le THCP en raison de leur psychoactivité.
Suite à la légalisation du CBD, les recherches au sujet des cannabinoïdes ne cessent de s’enrichir. Les cultivateurs désireux de mettre au point des produits plus séduisants pour les consommateurs et les chercheurs avides de connaissance sur le sujet trouvent de quoi s’occuper parmi la longue liste des cannabinoïdes encore largement méconnus. Ces expériences nous permettent d’en apprendre plus le cannabis, son fonctionnement et ses effets sur l’organisme. Elles permettent d’envisager la recherche et la médication de nombreuses maladies d’une manière douce et plus naturelle qu’avec les méthodes conventionnels.
Notes :