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« CBG9 » est le nom d’une nouvelle molécule qui fait de plus en plus de bruit depuis l’interdiction des dérivés de CBD du groupe Benzochromène ; les THCP, HHCPO et Autre THCJD.
Le Cannabigérol-9 de son nom complet, serait un cannabinoïde secondaire naturel découvert récemment, qui se présente comme « prometteur » et « innovant » selon certaines sources. Mais qu’en est-il réellement et que disent exactement les études scientifiques ?
Selon la plupart des sources disponibles dans les recherches Google, le Cannbigérol-9 serait un cannabinoïde mineur synthétisé naturellement, comme les quelque 100 ou 200 autres cannabinoïdes que produisent les plants de cannabis.
Ce CBG9 serait un sous-produit du CBG, lui-même issu de sa forme acide le CBGA. Il produirait des effets proches du CBG dans une version plus puissante. Selon les sources, il serait psychoactif ou non, et il serait capable d’effets :
La plupart des rares articles disponibles au sujet du CBG9 vantent invariablement son succès auprès des chercheurs qui voient en lui une molécule fort prometteuse. Mais c’est ici le bât blesse, car la plupart ne citent aucune étude précise. De très rare le font, et nous avons été surpris de ne trouver aucune mention de cette molécule dans les sources.
Nous avons donc décidé de chercher nous-mêmes ces fameuses études sur le « CBG9 » et nous avons dû nous rendre à l’évidence : le «Cannabigérol-9 » n’existe pas ; il s’agit d’un nom commercial.
Ce qui soulève plusieurs questions et considérations telles que : quel est le cannabinoïde véritablement présent ? Comment savoir ce que l’on consomme ?
Recoupant les quelques informations disponibles à propos de la synthétisation du CBG9 et de ses effets, nous avons cherché à déduire quel était le cannabinoïde qui se cachait derrière cette appellation.
Mais même en prenant pour acquis que tous les produits étiquetés CBG9 contenaient la même molécule, que cette molécule était bien dérivée du CBG et que les caractéristiques données étaient réelles, ce qui est loin d’être sûr, la tâche n’a pas été simple tant les cannabinoïdes sont similaires sur certains plans.
Néanmoins, nous avons pu dégager une liste plutôt réduite de candidats possibles au poste de « CBG9 » :
Le CBG-acétate est une version chimiquement modifiée du CBG, comme l’est le HHCPO pour le HHCP ou le THCPO pour le THCP. Cette modification affecterait la manière dont la molécule interagit avec les récepteurs endocannabinoïdes et donc ses effets.
Il n’y a que très peu d’études qui se sont penchées dessus. Mais selon elles, il conserverait les propriétés anti-inflammatoires, antibactériennes, et possiblement antitumorales du CBG avec une durée prolongée et une puissance accrue.
Le CBG DMH est une forme synthétique de CBG. Comme son nom l’indique, il s’agit d’une molécule de CBG à laquelle on a ajouté deux groupes heptyles (il s’agit d’une chaîne composée de carbone et d’hydrogène). Ce faisant, la molécule serait plus stable et atteindrait une biodisponibilité plus significative. Il a été étudié pour ses propriétés anti-inflammatoires, antibactériennes et anti tumorales, ainsi que pour son absence de psychoativité.
Cette adjonction de groupe heptyle n’est pas nouvelle, elle est à la base de plusieurs composants présents dans le fameux mélange Spyce (JWH-018, HU-210, AM-2201…). Un mélange psychoactif composé d’herbe séchée interdit dans le monde dans les années 2000, mais le CBG-DMH, n’étant pas psychoactif, est toujours légal.
Le CBGA est la forme acide du CBG. C’est la molécule précurseur du CBG, mais aussi d’autres cannabinoïdes comme le THCA, le CBDA et le CBCA qui sont eux-mêmes respectivement précurseurs du THC, CBD et CBC. Le CBGA n’a pas d’effet psychoactif, mais il est présent en grande quantité sur les plants frais, avant qu’il ne subisse la décarboxylation due au séchage.
Le CBGA aurait des effets similaires au CBD, partageant ses effets antioxydant et anti inflammatoire.
Le CBGV est un dérivé propyle du CBG. C’est-à-dire qu’il comporte chaîne latérale plus courte ,à trois carbones, que le CBG classique qui en possède cinq.
Il fait partie de la classe des cannabinoïdes « varines », tels que le téthahydrocannabivarine (thcv) ou le cannabidivarine (CBDV). Ses effets sont moins étudiés que ceux du CBG, mais il semble présenter des propriétés similaires à ce dernier, y compris des effets anti-inflammatoires et antibactériens.
Version hydrogénée du CBG comme le H4CBD pour le CBD. À la différence que le HCBG n’a jamais été découvert à l’état naturel. Il s’agit d’une création chimique.
Cette molécule d’hydrogène supplémentaire serait censée modifier la puissance des effets du CBG, lui conférant une structure plus forte est stable qui permettrait une interaction pour forte avec le système endocannabinoïde. Cela se traduirait par des effets plus puissants et durables.
Évidemment, sans pouvoir identifier clairement quel est le cannabinoïde présent sous le nom de CBG9, nous ne pouvons être sûrs du statut légal du composé. Il faudra s’en remettre à la bonne foi du vendeur.
Mais au-delà du simple statut légal du composé, un des problèmes majeurs que cela pose est sanitaire, car on ne peut être sûr de sa tolérance à un produit qui nous est inconnu.
Le CBG9 est réellement un cannabinoïde très intéressant. Pas tant pour ses propriétés, qu’elles soient réelles ou supposées, mais surtout parce qu’à lui seul, ce cannabinoïde pourrait symboliser différents problèmes que rencontre le monde du CBD en France.
Le fait que le CBD en France ait été accepté de force par décision du Conseil Européen, mais qu’il ne soit pas encadré par une législation claire et précise. Le fait que certaines molécules sont interdites du jour au lendemain, avant d’être réacceptées sous conditions, « par obligation », comme le THCV. Le fait que d’autres soient commercialisés sous un nom d’emprunt – plus vendeur – sans que la vraie molécule ne soit citée, comme ça a été le cas pour le fameux « Delta-p » qui n’était autre que le THCP lorsqu’il était encore autorisé.
Peut-être qu’un jour, ces problèmes seront pris en compte et réglés, mais en attendant, vérifiez toujours les informations données par les vendeurs si vous voulez être sûr de ce que vous consommez. Et si cet article vous a plu, n’hésitez pas à parcourir notre blog !