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Le Delta-9 THC est l’un des composés naturels les plus connus du cannabis. Étant le principal responsable des effets psychoactifs associés à la marijuana, il est largement étudié, possède une histoire riche et se trouve au centre des législations européennes qui encadrent la plante.
Vous voulez en apprendre plus au sujet de ce cannabinoïde pas comme les autres ? Voyons ensemble sa définition, son rôle, ses effets, son histoire et son statut légal pour tout savoir sur le Delta-9 THC.
Le Delta-9 tétrahydrocannabinol (Delta-9 THC) est un phytocannabinoïde : c’est le cannabinoïde naturel principal du cannabis. Il se trouve dans toutes les parties de la plante, mais c’est dans les fleurs qu’on le trouve en plus grande quantité. La concentration en THC peut varier selon la génétique de la plante et son mode de culture. Il affiche souvent une concentration comprise entre 5 et 10 %, mais peut dépasser 20 % sur les variétés modernes. Il est également présent dans le chanvre à des taux beaucoup plus faibles, de l’ordre de 0,2 à 0,3 % selon les pays.
On doit les effets psychotropes du Delta-9 THC à son interaction avec le système endocannabinoïde (SEC) du corps. Le SEC est un réseau de récepteurs présents partout dans le corps et dans le cerveau. Cette interaction a pour effet de moduler la réponse de certains processus biochimiques, ce qui produit les effets que l’on va voir.
Le Delta-9 THC agit principalement sur les récepteurs CB1 et CB2 du système endocannabinoïde avec lesquels il montre une affinité particulièrement forte. Ce système biologique et ces récepteurs en particulier sont impliqués dans la régulation de l’homéostasie générale du corps et du système nerveux.
Les récepteurs CB1 sont principalement présents dans le cerveau, tandis que les CB2 se trouvent surtout dans le système immunitaire. Ensemble, ils participent à la stabilisation et à l’équilibre général en régulant plusieurs processus. En se fixant sur ces récepteurs, le Delta 9 THC modifie la libération de plusieurs neurotransmetteurs (dopamine, glutamate, GABA…), ce qui influence notamment :
Les effets du THC sont nombreux et plutôt bien étudiés. En interagissant avec les récepteurs endocannabinoïdes présents dans le cerveau et le système nerveux central, il crée :
Néanmoins, ces effets peuvent varier selon plusieurs facteurs : la dose, le mode de consommation, la tolérance individuelle, la sensibilité personnelle, l’humeur…
Étant psychoactif, le Delta 9 THC peut également provoquer certains effets secondaires à dose plus ou moins élevée selon la tolérance individuelle. Parmi ces effets indésirables on retrouve :
C’est en raison de ces effets indésirables que le Delta 9 THC et le cannabis qui le contient est illégal dans la plupart des pays du monde. Certaines études tendent également à montrer que le Delta-9 THC pourrait avoir des effets négatifs sur le développement du cerveau chez l’enfant et l’adolescent.
Alors que le cannabis connaît une relative popularité au 19ᵉ siècle, après la conquête d’Égypte par Napoléon, le Delta-9 THC, la molécule produisant les effets appréciés par les haschischins, n’est découvert que dans les années 1940. En effet, c’est à cette date que le chimiste américain Roger Adams parvient à isoler partiellement le cannabinoïde, néanmoins, il ne réussit pas encore à en déterminer la structure exacte ni à décrire son rôle.
Il faut attendre jusqu’en 1964 pour que la molécule Delta-9 THC soit isolée de manière certaine et correctement identifiée.
On doit cette découverte au professeur Raphael Mechoulam, un chercheur mondialement connu et sans conteste l’un des scientifiques qui ont le plus contribué à la connaissance scientifique de la plante. Il publie la structure chimique complète du delta 9 THC et démontre qu’il s’agit du principal composant psychoactif du cannabis.
Alors que le cannabis est déjà interdit depuis la première moitié du 20e siècle dans la plupart des pays occidentaux, c’est moins de dix ans après sa découverte que le THC est classé comme substance contrôlée au niveau mondial. En 1971, lors de la Convention sur les substances psychotropes tenue à l’ONU, le THC est classé en psychotrope de Niveau 1, la catégorie la plus restrictive : il est considéré comme dangereux et sans application médicale.
Heureusement, depuis les années 70, la législation concernant le THC s’est légèrement assouplie. Néanmoins, il reste strictement régulé dans la plupart des pays membres de l’Union Européenne.
Et si, en 2025, 21 des 27 pays de l’Union Européenne ont autorisé le cannabis médical à des fins de recherche dans des cadres plus ou moins stricts, seulement trois pays (Malte, le Luxembourg et l’Allemagne) autorisent aujourd’hui la consommation de cannabis à des fins récréatives. Bien que d’autres pays comme les Pays-Bas, l’Espagne ou le Portugal appliquent des politiques plus permissives, le THC reste strictement encadré dans la majorité des pays européens.
En France, après avoir été totalement interdit, le Delta-9 THC est autorisé à un seuil maximal de 0,3 % depuis 2018. Le seuil limite de 0,2 % ou 0,3 % est partagé par la plupart des pays de l’Union Européenne. Il représente légalement la distinction entre le chanvre, qui respecte la limitation de concentration en THC, et le cannabis, qui est pénalement interdit.
La détention et la consommation de cannabis ayant un taux de Delta-9 THC au-dessus du seuil légal prévu par les lois des différents pays de l’Union Européenne exposent à des poursuites et à des suites judiciaires dans la plupart des pays européens. Mais chaque pays régit ses propres lois en la matière : les peines et les poursuites peuvent dépendre de plusieurs facteurs, tels que la quantité détenue.
En France, par exemple, vous risquez jusqu’à un an de prison et 3 750 euros d’amende. Une amende forfaitaire de 200 € est prévue dans le cas d’une possession de moins de 100 grammes.
Source : Observatoire européen des drogues et des toxicomanies (2025)
Pour plus d’informations au sujet des peines européennes, nous conseillons cet article dédié à la législation du cannabis en Europe.
Depuis quelques années, on peut trouver dans les CBD shops physiques et en ligne des gummies, des bonbons au Delta-9 THC.
Si vous vous demandez comment il est possible qu’ils soient disponibles alors que le THC est interdit, la réponse est relativement simple : ils respectent la régulation en vigueur. En effet, ils ne contiennent que 0,3 % de Delta-9 THC.
Mais pour que vous puissiez ressentir les effets de la molécule, les fabricants ont eu recours à un petit tour de passe-passe en augmentant autant que possible le poids de chaque bonbon. Ainsi, un bonbon qui pèse 10 grammes contient donc 30 mg de THC, soit l’équivalent du THC que l’on pourrait trouver dans 0,3 g de cannabis à 20 % de THC.
Hormis les gummies et les édibles au THC, nombreux sont ceux, en France, qui recherchent une alternative au Delta-9 THC : une alternative qui serait légale et moins nocive pour la santé. C’est dans cette optique que nous proposons une large gamme de produits au CBD.
Découvrir nos fleurs et résines de CBD
Le CBD n’entraîne pas de modification de la perception ou de l’état de conscience. Cependant, grâce à son interaction avec le système endocannabinoïde, il peut contribuer à une sensation de détente, à un apaisement général ou à une relaxation musculaire, selon les utilisateurs.
Pour répondre à ces attentes, nous proposons une sélection de fleurs et de résines de CBD puissantes et conformes à la réglementation en vigueur. Ces produits respectent les seuils légaux en THC (moins de 0,3 %) et permettent de profiter des effets du chanvre sans psychoactivité et en toute conformité avec la loi française.